Comprehensive Overview of Misuse of Corporate Assets au Sri Lanka 2025

Les données de cet article ont été vérifiées le 12 novembre 2025

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Voici un aperçu détaillé du cadre juridique en 2025 entourant les abus de biens sociaux et la responsabilité des dirigeants d’entreprise au Sri Lanka. Cet article présente les politiques en vigueur, notamment les conséquences potentielles et les références légales applicables selon la législation sri-lankaise.

Cadre légal de l’abus de biens sociaux au Sri Lanka

Au Sri Lanka, la régulation en matière d’utilisation abusive des actifs d’une société (abus de biens sociaux) est principalement assurée par la Companies Act, No. 7 of 2007 (telle qu’amendée). Cette loi encadre les responsabilités des administrateurs ainsi que les sanctions encourues en cas de manquement à leurs devoirs.

Responsabilité civile et administrative

Selon le texte de la Companies Act, le recours principal en cas de mauvaise utilisation des actifs sociaux relève de la sphère civile ou administrative. Les administrateurs et dirigeants qui enfreignent leurs devoirs sont soumis à des mesures telles que la réparation des préjudices, la restitution des sommes détournées, voire à une disqualification temporaire ou permanente pour exercer des fonctions de direction (sections 187 à 221).

En l’absence d’acte frauduleux, de malhonnêteté ou de préjudice avéré pour des tiers, le simple mélange des actifs personnels et sociaux par un administrateur-actionnaire unique n’est pas explicitement passible de poursuites pénales au Sri Lanka. Cette position distingue le Sri Lanka de nombreux autres systèmes juridiques où l’abus de biens sociaux est criminalisé indépendamment de la fraude.

Responsabilité pénale : critères stricts en vigueur

La loi sri-lankaise prévoit des infractions pénales bien précises, principalement dans les situations suivantes :

  • Fraude
  • Faux renseignements
  • Défaut de tenue de comptabilité conforme (Sections 213, 214, 220)

En dehors de ces cas, il n’existe pas de disposition spécifique du Companies Act criminalisant le simple usage abusif ou l’interpénétration des patrimoines en l’absence de faute caractérisée.

Type de responsabilité Applicabilité en 2025 Références légales
Pénale (hors fraude, faux, etc.) Non Companies Act, No. 7 of 2007
Pénale (en cas de fraude, faux, etc.) Oui Sections 213, 214, 220
Civile/administrative Oui Sections 187 – 221

Nature de la réglementation en 2025

La Companies Act sri-lankaise privilégie l’action civile et administrative pour corriger les comportement répréhensibles ne relevant pas d’infractions pénales majeures. Cette approche offre une plus grande marge de manœuvre aux dirigeants, tout en protégeant les tiers et les intérêts de la société grâce à des voies de recours adaptées.

En résumé :

  • Pas de sanction pénale automatique pour l’abus de biens sociaux en l’absence de fraude.
  • Des sanctions existent en matière civile (réparation, restitution).
  • Disqualification possible des dirigeants fautifs en cas de préjudice avéré.

Il convient donc d’être attentif : l’utilisation d’actifs sociaux pour des fins personnelles peut rester tolérée dans la limite stricte des lois, mais toute implication de tromperie, de fausse déclaration ou de manipulation des comptes bascule immédiatement dans le champ du pénal.

Conseils pratiques pour les dirigeants et actionnaires

  • Veillez à bien séparer vos actifs personnels et ceux de la société, même en l’absence de sanction pénale directe, afin d’éviter des complications civiles et des mesures de disqualification.
  • Conservez une comptabilité rigoureuse et transparente : toute irrégularité pourrait être requalifiée en infraction pénale en cas de fraude ou de fausse déclaration.
  • En cas de doute sur une opération entre votre patrimoine personnel et celui de la société, privilégiez la consultation d’un conseiller expérimenté pour éviter tout risque juridique ou administratif.
  • L’adoption de bonnes pratiques de gouvernance d’entreprise renforce la crédibilité de votre structure aux yeux des autorités sri-lankaises et des partenaires extérieurs.

Sources officielles et liens utiles

En définitive, le Sri Lanka se distingue en 2025 par un cadre juridique qui réserve les sanctions pénales aux cas les plus graves d’abus de biens sociaux. La vigilance sur la séparation entre patrimoine personnel et social demeure essentielle pour prévenir tout risque civil ou administratif. Comprendre ces nuances offre une réelle sécurité juridique dans la gestion quotidienne d’une société sri-lankaise.