Comprendre les règles de résidence fiscale en Jordanie peut sembler complexe, surtout pour les entrepreneurs internationaux et les nomades digitaux qui cherchent à optimiser leur fiscalité en 2025. Entre les exigences de présence physique et les exceptions pour certains profils, il est facile de se sentir perdu. Cet article vous propose une analyse claire, basée sur les données officielles, pour vous aider à naviguer ce cadre réglementaire et à prendre des décisions éclairées.
Règles principales de résidence fiscale en Jordanie en 2025
La Jordanie applique un cadre relativement simple pour déterminer la résidence fiscale des particuliers. Voici les points clés à retenir :
Critère | Application en Jordanie |
---|---|
Nombre minimum de jours de séjour | 0 |
Règle des 183 jours | Oui |
Centre d’intérêts économiques | Non |
Résidence habituelle | Non |
Centre de la famille | Non |
Citoyenneté | Non |
Séjour temporaire prolongé | Non |
La règle des 183 jours : le critère déterminant
En 2025, la Jordanie applique la règle internationale classique des 183 jours. Si vous passez 183 jours ou plus dans le pays au cours d’une année civile, vous serez considéré comme résident fiscal jordanien. Cela signifie que vos revenus mondiaux pourraient être soumis à l’impôt jordanien, même si vous n’avez aucun lien économique ou familial avec le pays.
Exemple concret : Un entrepreneur digital qui séjourne en Jordanie de janvier à juillet 2025 (soit plus de 183 jours) sera automatiquement résident fiscal, même s’il n’a pas de société ou de famille sur place.
Absence de critères alternatifs
Contrairement à de nombreux pays, la Jordanie ne prend pas en compte :
- Le centre d’intérêts économiques
- La résidence habituelle
- Le centre de la famille
- La citoyenneté
- Le séjour temporaire prolongé
Seule la présence physique (183 jours ou plus) est déterminante pour la plupart des individus.
Exception notable : fonctionnaires et employés du secteur public
Un point crucial à connaître pour 2025 : tout employé jordanien travaillant pour le gouvernement ou une institution publique est considéré comme résident fiscal jordanien, quel que soit son lieu de travail ou sa présence physique dans le pays. Cette règle s’applique même si l’employé réside à l’étranger toute l’année.
Mini étude de cas : Un ingénieur jordanien détaché à l’ambassade de Jordanie à Paris en 2025 reste résident fiscal jordanien, même s’il ne met jamais les pieds dans le pays cette année-là.
Checklist d’optimisation fiscale pour les nomades et entrepreneurs
- Comptez vos jours : Gardez un registre précis de vos entrées et sorties du territoire jordanien. Pro Tip : Utilisez une application de suivi de voyages pour éviter de franchir le seuil des 183 jours par inadvertance.
- Évitez les contrats publics : Si vous êtes citoyen jordanien, évitez les emplois dans le secteur public si vous souhaitez échapper à la résidence fiscale automatique. Pro Tip : Privilégiez les contrats privés ou internationaux.
- Planifiez vos séjours : Si vous souhaitez bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse ailleurs, limitez votre présence en Jordanie à moins de 183 jours par an. Pro Tip : Synchronisez vos déplacements avec les calendriers fiscaux des autres pays où vous séjournez.
Résumé et ressources complémentaires
En 2025, la Jordanie applique une règle de résidence fiscale simple : 183 jours de présence physique suffisent pour être considéré comme résident fiscal, sauf pour les employés du secteur public qui sont automatiquement résidents. Pour les entrepreneurs et nomades digitaux, cette clarté offre des opportunités d’optimisation, à condition de bien gérer ses déplacements et ses contrats.
Pour approfondir, consultez le site officiel de l’Income and Sales Tax Department of Jordan (en anglais).