Ce guide présente les règles de résidence fiscale applicables aux particuliers en Islande pour l’année 2025. Vous trouverez ici une synthèse structurée du cadre fiscal en vigueur, destinée à toute personne souhaitant comprendre comment l’Islande évalue la résidence fiscale pour l’imposition des personnes physiques.
Critères généraux de résidence fiscale en Islande
En 2025, la principale règle déterminant la résidence fiscale des individus en Islande repose sur la durée de séjour physique sur le territoire. Le pays applique une législation relativement simple comparée aux juridictions à fiscalité lourde, avec un critère unique et explicite :
| Critère | Détail |
|---|---|
| Durée minimum de séjour (jours/an) | 183 jours |
| Autres critères appliqués | Aucun (pas de règles liées au centre d’intérêts économiques, résidence habituelle, famille ou citoyenneté) |
Détail du critère de séjour
Un individu est considéré comme résident fiscal islandais s’il demeure en Islande au moins 183 jours au cours d’une année civile. Si vous dépassez ce seuil, vous êtes réputé soumis à l’impôt sur l’ensemble de vos revenus mondiaux, conformément à la législation fiscale islandaise pour les résidents permanents.
Absence de critères alternatifs
Il convient de noter qu’en 2025, l’Islande n’applique pas d’autres critères courants tels que :
- Le centre des intérêts économiques ou familiaux ;
- La résidence habituelle distincte de la durée de séjour ;
- L’appartenance à la citoyenneté islandaise ;
- Des règles spécifiques concernant un séjour temporaire prolongé.
L’évaluation est ainsi strictement quantitative et repose uniquement sur la présence physique au cours de l’année concernée.
Règles spécifiques applicables aux anciens résidents
En complément de la règle principale, un dispositif concerne les anciens résidents quittant l’Islande. Si vous avez été résident fiscal islandais et que vous quittez le pays, l’administration considère que vous demeurez pleinement assujetti à l’impôt en Islande pendant trois ans après votre départ. Ce maintien de la résidence fiscale perdure sauf preuve formelle que vous avez acquis la qualité de résident fiscal et êtes effectivement imposable dans un autre État.
| Situation | Conséquence fiscale |
|---|---|
| Ancien résident quittant l’Islande | Imposition maintenue pendant 3 ans sauf preuve de résidence fiscale étrangère |
Résumé des principales règles de résidence fiscale en Islande (2025)
| Règle | Application |
|---|---|
| Présence physique (minimum) | 183 jours |
| Critère de centre d’intérêts économiques | Non appliqué |
| Critère de résidence habituelle | Non appliqué |
| Critère lié à la famille ou à la citoyenneté | Non appliqué |
| Règle pour anciens résidents | Imposés en Islande pendant 3 ans sauf preuve de résidence fiscale à l’étranger |
Conseils pratiques pour optimiser la gestion de votre résidence fiscale en Islande
- Surveillez précisément le décompte de vos jours de présence en Islande pour ne pas franchir le seuil des 183 jours si vous souhaitez éviter la résidence fiscale islandaise.
- Si vous quittez l’Islande, conservez une documentation officielle attestant votre nouvelle résidence fiscale à l’étranger pour accélérer la levée de l’imposition résiduelle de trois ans.
- Veillez à respecter les obligations déclaratives islandaises même après votre départ dans la période de transition de trois ans, sauf reconnaissance de votre statut fiscal à l’étranger.
- Pensez à vérifier la définition exacte de « présence » (jours entiers ou partiels) auprès de l’administration islandaise pour sécuriser votre démarche de mobilité internationale.
Source officielle
Pour consulter la législation fiscale islandaise et obtenir les dernières précisions administratives, visitez le site officiel du gouvernement islandais : https://www.government.is
En résumé, l’Islande propose un cadre de résidence fiscale fondé uniquement sur la durée de présence annuelle, simplifiant grandement les démarches pour les particuliers. Seul le critère des 183 jours compte pour la résidence fiscale. Il faut cependant porter attention à la règle particulière touchant les anciens résidents, afin d’éviter une imposition résiduelle non désirée en cas de mobilité internationale. Anticiper la preuve de résidence fiscale étrangère reste ainsi un point clé pour une gestion maîtrisée.