Comprendre les règles de résidence fiscale au Nicaragua en 2025 peut sembler complexe, surtout pour les entrepreneurs internationaux et les nomades digitaux qui cherchent à optimiser leur fiscalité et préserver leur liberté individuelle. Face à la multiplication des obligations fiscales et à la surveillance croissante des États, il est essentiel de maîtriser les critères précis qui déterminent votre statut de résident fiscal. Voici une analyse claire, basée sur les données officielles, pour vous aider à naviguer ce cadre réglementaire et à prendre des décisions éclairées.
Critères principaux de résidence fiscale au Nicaragua en 2025
Le Nicaragua applique un cadre spécifique pour déterminer la résidence fiscale des particuliers. Contrairement à de nombreux pays qui utilisent la règle des 183 jours, le seuil au Nicaragua est fixé à 180 jours. Voici les règles essentielles à connaître :
Critère | Application au Nicaragua |
---|---|
Nombre minimum de jours de présence | 180 jours (consécutifs ou non) dans l’année civile |
Centre d’intérêt économique | Oui, critère déterminant |
Résidence habituelle | Non applicable |
Centre des intérêts familiaux | Non applicable |
Citoyenneté | Non applicable |
Séjour temporaire prolongé | Non applicable |
Exemple concret : le seuil des 180 jours
Supposons qu’un entrepreneur digital passe 120 jours au Nicaragua entre janvier et juin, puis 70 jours supplémentaires entre septembre et décembre. Même si ces séjours ne sont pas consécutifs, le total atteint 190 jours. Selon la législation nicaraguayenne, il sera considéré comme résident fiscal pour l’année 2025.
Le centre d’intérêt économique : un critère clé
Au-delà du simple calcul des jours, le Nicaragua applique la notion de « centre d’intérêt économique ». Si votre principale source de revenus, vos investissements ou votre activité professionnelle sont localisés au Nicaragua, vous serez considéré comme résident fiscal, sauf si vous pouvez prouver votre résidence fiscale dans un autre pays.
Pro Tip : Comment prouver une résidence fiscale alternative
- Obtenez un certificat de résidence fiscale délivré par l’administration fiscale de votre pays d’accueil.
- Vérifiez que ce pays n’est pas classé comme paradis fiscal par les autorités nicaraguayennes.
- Conservez tous les documents justificatifs (contrats de travail, baux, factures, etc.) pour démontrer la réalité de votre présence et de vos intérêts économiques à l’étranger.
Attention : si le pays dans lequel vous prétendez être résident fiscal est considéré comme un paradis fiscal par le Nicaragua, cette exception ne s’applique pas et vous serez imposé comme résident nicaraguayen.
Checklist : Optimiser sa résidence fiscale au Nicaragua en 2025
- Calculez précisément vos jours de présence sur le territoire nicaraguayen (minimum 180 jours).
- Analysez la localisation de vos intérêts économiques principaux.
- Si vous souhaitez éviter la résidence fiscale au Nicaragua, préparez un dossier solide de résidence fiscale alternative.
- Restez informé des listes officielles de paradis fiscaux publiées par le gouvernement nicaraguayen.
Résumé des points clés
- Le seuil de résidence fiscale au Nicaragua est de 180 jours par an, pas 183.
- Le centre d’intérêt économique est un critère déterminant, même en l’absence de séjour prolongé.
- La preuve d’une résidence fiscale alternative est indispensable pour éviter l’imposition locale, sauf si le pays est un paradis fiscal selon le Nicaragua.
Pour aller plus loin, consultez les ressources officielles du gouvernement nicaraguayen ou des plateformes spécialisées comme l’OCDE – Tax Residency Rules pour comparer les cadres internationaux.