Comprendre les règles de résidence fiscale au Cameroun en 2025 peut sembler complexe, surtout pour les entrepreneurs internationaux et les nomades digitaux qui cherchent à optimiser leur fiscalité et préserver leur liberté individuelle. Si vous en avez assez de naviguer à l’aveugle dans les méandres administratifs, cet article vous propose une analyse claire et factuelle, basée sur les données officielles les plus récentes.
Règles de base pour la résidence fiscale au Cameroun en 2025
Le Cameroun applique un critère simple mais strict pour déterminer la résidence fiscale des personnes physiques. Voici le point central à retenir :
- 183 jours de présence : Toute personne, quelle que soit sa nationalité, qui séjourne plus de 183 jours au Cameroun au cours d’une année civile est considérée comme résidente fiscale.
Il n’existe pas, en 2025, de règles alternatives basées sur le centre des intérêts économiques, la résidence habituelle, la famille ou la citoyenneté. Le seuil des 183 jours est donc la référence unique.
Exemple concret
Imaginez un entrepreneur digital français qui passe 190 jours au Cameroun en 2025, même s’il conserve son domicile principal en France. Selon la législation camerounaise, il sera considéré comme résident fiscal au Cameroun pour cette année-là, sauf s’il peut prouver que son activité dans le pays est accessoire.
Tableau récapitulatif des critères de résidence fiscale au Cameroun (2025)
Critère | Applicable en 2025 | Détail |
---|---|---|
Présence physique > 183 jours | Oui | Résident fiscal sauf preuve d’activité accessoire |
Centre des intérêts économiques | Non | Non applicable |
Résidence habituelle | Non | Non applicable |
Centre de la vie familiale | Non | Non applicable |
Nationalité | Non | Non applicable |
Cas particuliers : étrangers et preuve d’activité accessoire
Les ressortissants étrangers qui dépassent le seuil des 183 jours sont présumés résidents fiscaux, sauf s’ils démontrent que leur travail au Cameroun est de nature accessoire. Cela signifie que si votre présence est liée à une mission ponctuelle ou à un projet temporaire, il est crucial de conserver des preuves tangibles (contrats, attestations d’employeur, billets d’avion, etc.).
Pro Tip : Checklist pour prouver une activité accessoire
- Rassemblez tous les contrats de mission précisant la durée et la nature temporaire de votre activité.
- Conservez vos justificatifs de voyage (billets d’avion, tampons d’entrée/sortie).
- Demandez une attestation à votre employeur ou à vos clients sur la nature accessoire de votre présence.
- Gardez une trace de vos autres lieux de résidence ou d’activité principale hors Cameroun.
Optimisation fiscale : comment gérer votre présence au Cameroun
Pour ceux qui souhaitent éviter la résidence fiscale camerounaise en 2025, la règle est limpide :
- Ne pas dépasser 183 jours de présence cumulée sur l’année civile.
Si vous approchez de ce seuil, planifiez vos déplacements avec précision. Utilisez un calendrier partagé ou une application de suivi pour ne pas franchir la limite par inadvertance.
Pro Tip : Stratégie en 3 étapes
- Calculez votre nombre de jours de présence dès le début de l’année.
- Anticipez les périodes de séjour prolongé et ajustez vos voyages en conséquence.
- Gardez une documentation précise de chaque entrée et sortie du territoire camerounais.
Résumé : Ce qu’il faut retenir sur la résidence fiscale au Cameroun en 2025
- Le seuil des 183 jours est le seul critère déterminant.
- Les autres critères classiques (centre d’intérêts économiques, famille, etc.) ne s’appliquent pas.
- Les étrangers peuvent échapper à la résidence fiscale s’ils prouvent que leur activité est accessoire.
Pour aller plus loin, consultez les textes officiels sur le site du Ministère des Finances du Cameroun ou explorez des guides spécialisés sur la mobilité internationale et la fiscalité des expatriés.