Vous trouverez ici un aperçu complet du cadre régissant la résidence fiscale des personnes physiques en République dominicaine pour 2025. Cet article détaille les critères principaux et les spécificités applicables aux particuliers souhaitant déterminer leur statut fiscal dans ce pays.
Règles de résidence fiscale en République dominicaine
Le système fiscal dominicain repose sur un critère de présence physique expressément défini. La législation locale est particulièrement claire et méthodique, rendant l’identification du statut de résident fiscal relativement simple. Ce cadre réglementaire s’applique à toutes les personnes physiques, qu’elles soient nationales ou étrangères, qui passent un temps significatif sur le territoire national.
Nombre minimum de jours de présence requis
La règle fondamentale utilisée par les autorités fiscales dominicaines est la suivante : toute personne physique séjournant au moins un certain nombre de jours sur le territoire acquiert le statut de résident fiscal.
| Critère | Exigence |
|---|---|
| Nombre minimal de jours de séjour annuel | 183 jours |
En 2025, pour être considéré résident fiscal en République dominicaine, il suffit donc de séjourner au moins 183 jours (consécutifs ou non) dans l’année civile en cours.
Autres critères de résidence fiscale : non applicables
Contrairement à d’autres juridictions, la République dominicaine n’applique pas d’autres critères fréquemment utilisés à l’échelle internationale pour déterminer la résidence fiscale des particuliers. Voici un récapitulatif clair :
| Critère de résidence | Applicabilité en République dominicaine (2025) |
|---|---|
| Règle des 183 jours | Oui |
| Centre des intérêts économiques | Non |
| Résidence habituelle | Non |
| Centre familial | Non |
| Citoyenneté | Non |
| Séjour temporaire étendu | Non |
La simplicité de ce cadre légal fait de la République dominicaine une juridiction où le calcul de la résidence fiscale est particulièrement transparent. Aucune analyse de la notion de « centre d’intérêts économiques », de résidence habituelle ou de rattachement familial n’est requise pour établir la résidence, ce qui facilite la planification pour les personnes physiques à situation géographique variable.
Synthèse des règles de résidence en 2025
À la différence de nombreux pays présentant des systèmes pluridimensionnels et parfois subjectifs, la règle en République dominicaine est uniquement quantitative et non qualitative.
| Type de règle | Application en République dominicaine |
|---|---|
| Présence physique (jours/an) | 183 jours ou plus |
| Analyses qualitatives (famille, intérêts, etc.) | Non applicable |
Il n’existe pas à ce jour d’autres règles complémentaires ou alternatives relatives à une résidence temporaire prolongée, à la citoyenneté ni à d’autres critères assimilés.
Pro tips pour les professionnels et entrepreneurs internationaux
- Conservez systématiquement une preuve documentaire de vos dates d’entrée et de sortie du territoire : tampons de passeport, billets d’avion, ou relevés d’entrée de migration.
- Veillez à bien comptabiliser vos jours de présence – y compris les courts séjours échelonnés – car le seuil de 183 jours est cumulatif sur une année civile.
- Anticipez vos déplacements pour rester maître de votre statut fiscal, surtout si vous avez d’autres obligations dans des juridictions fondées sur des critères qualitatifs.
- Consultez toujours les dernières instructions de l’administration fiscale dominicaine pour vous assurer du respect des procédures en vigueur : dgii.gov.do
Points essentiels à retenir
Le cadre dominicain de résidence fiscale est axé sur un critère unique et objectif : le temps de présence annuel. Aucune pondération sur les intérêts économiques, la vie familiale ou la citoyenneté n’entre en ligne de compte, ce qui en facilite l’appréhension pour les particuliers internationaux. Il demeure essentiel d’adopter une gestion rigoureuse de vos jours de séjour pour ne pas franchir involontairement le seuil réglementaire et, le cas échéant, de consulter régulièrement les communications officielles pour tout ajustement législatif.