Ce guide présente le cadre complet des règles de résidence fiscale des personnes physiques au Liban pour l’année 2025, en s’appuyant exclusivement sur les données officiellement extraites à ce sujet. Les critères pour être considéré comme résident fiscal sont essentiels à connaître pour prévoir vos obligations fiscales dans ce pays.
Règles principales de détermination de la résidence fiscale au Liban
La législation fiscale libanaise se base sur plusieurs critères pour établir la résidence fiscale d’un individu. Ces critères sont appliqués selon une approche globale, ce qui permet de prendre en compte différentes situations individuelles.
| Critère | Description | Applicabilité (2025) |
|---|---|---|
| Séjour minimum | Nombre min. de jours de présence requis pour être résident fiscal | 0 jour |
| Règle des 183 jours | Présence d’au moins 183 jours/an sur le territoire libanais | ✔️ Oui |
| Centre d’intérêt économique | Lieu des activités économiques principales | ✔️ Oui |
| Résidence habituelle | Lieu de résidence ordinaire et durable | ✔️ Oui |
| Centre des intérêts familiaux | Lieu de résidence de la famille la plus proche | ✔️ Oui |
| Citoyenneté | Être citoyen libanais suffit-il ? | ❌ Non |
| Règle de séjour temporaire prolongé | Présence prolongée sans autre critère | ❌ Non |
Précision sur le seuil des 183 jours
Le Liban adopte la règle internationale classique des 183 jours. Cependant, le calcul de ces jours ne prend pas en compte les journées passées dans le pays uniquement pour traitement médical ou pour transit à l’Aéroport International de Beyrouth. Par conséquent, ces situations particulières n’impactent pas la qualification de résidence fiscale.
Exemple : si un individu a passé 100 jours au Liban en 2025, dont 20 jours pour un traitement hospitalier suivi d’un séjour touristique de 83 jours, seules les journées hors traitement médical seront considérées dans le calcul du seuil.
Critères détaillés pour l’année fiscale 2025
Voici un résumé pratique et synthétique des règles essentielles pour 2025 :
| Critère | Détail |
|---|---|
| Séjour effectif | Au moins 183 jours au Liban durant l’année civile (hors séjours médicaux ou transit). |
| Centre d’intérêt économique | Exercices majeurs d’affaires ou d’activité professionnelle principalement au Liban. |
| Résidence habituelle | Lieu de résidence ordinaire fixée au Liban. |
| Centre des intérêts familiaux | Famille (conjoint et/ou enfants à charge) vivant principalement au Liban. |
La citoyenneté libanaise et la simple résidence temporaire prolongée ne sont pas des critères suffisant pour établir la résidence fiscale.
Exceptions et points particuliers
Deux principales exceptions sont officiellement reconnues pour l’année fiscale 2025 :
- Les journées passées au Liban exclusivement pour raisons médicales ne sont pas comptabilisées dans le calcul des 183 jours.
- Les périodes de transit à l’aéroport international de Beyrouth sont également exclues du décompte.
Aujourd’hui, aucun seuil minimum de jours de séjour n’est exigé si d’autres critères (économiques, familiaux ou de résidence habituelle) sont remplis.
Conseils pratiques pour optimiser votre situation de résidence fiscale au Liban
- Prenez en compte la totalité de votre durée effective de présence et éliminez du calcul les jours pour soins médicaux ou transits.
- Documentez et justifiez votre centre d’intérêts économiques et familiaux au Liban pour prévenir toute contestation.
- Si possible, conservez des preuves officielles de vos durées de séjour (billets d’avion, factures d’hôtels, rendez-vous médicaux).
- Soyez attentif à votre résidence habituelle effective, en particulier si vous partagez votre temps entre plusieurs pays.
Sources officielles
Pour toute vérification ou information complémentaire, consultez les ressources officielles du ministère libanais des finances : https://www.finance.gov.lb/
En résumé, la définition de la résidence fiscale au Liban s’appuie sur une combinaison précise de critères. La règle des 183 jours, le centre d’intérêt économique, la résidence habituelle et le centre des intérêts familiaux sont les déterminants clés pour 2025. Le contexte médical et les séjours de transit font l’objet d’exceptions reconnues. Toute situation de mobilité internationale requiert la plus grande attention afin d’éviter une double imposition ou une non-résidence fiscale non souhaitée.