Vous en avez assez de voir vos bénéfices fondre sous le poids de l’impôt sur les sociétés ? Vous n’êtes pas seul. En 2025, la Roumanie attire de plus en plus d’entrepreneurs et de digital nomads en quête d’un régime fiscal plus prévisible et optimisé. Voici une analyse claire, basée sur les données officielles, pour vous aider à naviguer le système fiscal roumain et à maximiser votre liberté financière.
Impôt sur les sociétés en Roumanie : taux et fonctionnement en 2025
La Roumanie applique un taux d’imposition sur les sociétés unique (flat tax) de 16 % sur les bénéfices imposables des entreprises. Ce taux s’applique à toutes les sociétés, sans tranches progressives ni seuils complexes. L’assiette de calcul est le bénéfice net, déterminé selon les règles comptables roumaines.
Type d’impôt | Taux | Base d’imposition | Devise |
---|---|---|---|
Impôt sur les sociétés | 16 % | Bénéfice net | RON (leu roumain) |
À titre d’exemple, pour un bénéfice de 100 000 RON (environ 22 000 USD), l’impôt dû serait de 16 000 RON (environ 3 520 USD).
Régimes spécifiques et surtaxes en 2025
La simplicité du taux unique est contrebalancée par plusieurs surtaxes sectorielles et régimes spéciaux :
- Discothèques et jeux de hasard : L’impôt dû est le plus élevé entre 5 % du chiffre d’affaires ou 16 % du bénéfice imposable.
- Taxe minimale sur le chiffre d’affaires (IMCA) : Si votre chiffre d’affaires dépasse 50 millions d’euros (environ 54 000 000 USD) et que l’impôt sur les sociétés calculé est inférieur à l’IMCA, vous paierez l’IMCA à la place.
- Secteur pétrolier et gazier : En plus de l’impôt sur les sociétés, une taxe spécifique sur le chiffre d’affaires (ICAS) s’applique.
- Institutions de crédit : Elles sont soumises à une nouvelle taxe sur le chiffre d’affaires, en plus de l’impôt sur les sociétés.
Pro Tip : Optimisez votre structure d’entreprise
- Vérifiez votre secteur d’activité : Les secteurs réglementés (jeux, pétrole, banques) sont soumis à des surtaxes. Pour les autres activités, le taux de 16 % s’applique sans majoration.
- Surveillez votre chiffre d’affaires : Si vous approchez du seuil de 50 millions d’euros, anticipez l’impact de l’IMCA sur votre fiscalité.
- Planifiez vos bénéfices : La flat tax permet une prévisibilité rare en Europe. Utilisez-la pour planifier vos distributions de dividendes et vos investissements.
Étude de cas : PME vs. grande entreprise en Roumanie
Imaginons deux sociétés :
- PME Tech réalise 500 000 RON de bénéfice (environ 110 000 USD). Elle paie 80 000 RON d’impôt (environ 17 600 USD).
- Groupe industriel réalise 60 millions d’euros de chiffre d’affaires (environ 65 000 000 USD) mais un bénéfice faible. Si l’impôt sur les sociétés calculé est inférieur à l’IMCA, il devra payer la taxe minimale sur le chiffre d’affaires, ce qui peut représenter un coût significatif même en cas de faible rentabilité.
Pro Tip : Checklist pour digital nomads et entrepreneurs
- Confirmez que votre activité n’entre pas dans un secteur surtaxé.
- Évaluez l’impact du taux unique de 16 % sur votre rentabilité.
- Anticipez les seuils de chiffre d’affaires pour éviter les mauvaises surprises.
- Consultez un expert local pour valider votre stratégie d’optimisation fiscale.
Résumé : Pourquoi la Roumanie reste attractive en 2025
Avec son taux d’imposition sur les sociétés de 16 % et une fiscalité relativement stable, la Roumanie offre un environnement propice à l’optimisation fiscale pour les entrepreneurs internationaux. Attention toutefois aux régimes spécifiques qui peuvent s’appliquer selon votre secteur ou la taille de votre entreprise.
Pour aller plus loin, consultez les ressources officielles du Ministère roumain des Finances ou comparez les régimes fiscaux européens sur Tax Foundation.