Chili : Décryptez la fiscalité résidentielle 2025

Comprendre les règles de résidence fiscale au Chili en 2025 peut sembler complexe, surtout pour les entrepreneurs internationaux et les nomades digitaux qui cherchent à optimiser leur fiscalité et préserver leur liberté individuelle. Les lois fiscales évoluent, et il est facile de se perdre dans les subtilités administratives. Cet article vous propose une analyse claire, basée sur les données officielles, pour vous aider à naviguer efficacement dans le système chilien et à prendre des décisions éclairées.

Règles de base de la résidence fiscale au Chili en 2025

Le Chili applique un cadre spécifique pour déterminer la résidence fiscale des personnes physiques. Contrairement à de nombreux pays, il ne s’appuie pas sur la règle classique des 183 jours ni sur la notion de centre d’intérêts économiques ou familiaux. Voici les critères principaux à connaître :

Critère Application au Chili
183 jours de présence (année civile) Non applicable
Centre d’intérêts économiques Non applicable
Résidence habituelle Oui
Centre de la vie familiale Non applicable
Citoyenneté Non applicable
Séjour temporaire prolongé Oui

Comment devient-on résident fiscal au Chili ?

La résidence fiscale chilienne s’acquiert selon deux scénarios principaux :

  • Six mois consécutifs : Si vous restez au Chili pendant six mois consécutifs (soit 183 jours d’affilée) au cours d’une même année civile, vous devenez résident fiscal.
  • Plus de six mois sur deux années : Si vous cumulez plus de six mois de présence (consécutifs ou non) sur deux années civiles consécutives, vous êtes également considéré comme résident fiscal.

Exemple concret : Un entrepreneur digital passe 120 jours au Chili en 2024, puis 70 jours en 2025. Total : 190 jours sur deux années consécutives. Il devient résident fiscal chilien dès la deuxième année.

Pro Tip : Checklist pour éviter la résidence fiscale non désirée

  1. Comptez précisément vos jours de présence au Chili chaque année.
  2. Évitez de franchir le seuil de 183 jours consécutifs dans une même année civile.
  3. Sur deux années consécutives, assurez-vous de ne pas dépasser 183 jours cumulés.
  4. Gardez des preuves de vos entrées et sorties (tampons de passeport, billets d’avion).

Acquisition du domicile fiscal : attention à l’intention de rester

Le Chili distingue la notion de domicile de celle de résidence. Si vous établissez un domicile (c’est-à-dire que vous manifestez l’intention de vous installer durablement ou pour une période significative), vous pouvez être imposé dès votre entrée sur le territoire, même avant d’atteindre les seuils de jours mentionnés.

Exemple : Un nomade digital loue un appartement à l’année à Santiago et inscrit ses enfants à l’école locale. Même s’il n’a pas encore passé 183 jours au Chili, il peut être considéré comme domicilié et donc résident fiscal dès son arrivée.

Pro Tip : Limitez les signes d’installation durable

  1. Évitez de signer des baux longue durée ou d’inscrire vos enfants à l’école locale si vous ne souhaitez pas être résident fiscal.
  2. Privilégiez les séjours courts et fractionnés pour rester sous les radars fiscaux.

Résumé des points clés pour 2025

  • Le Chili ne suit pas la règle classique des 183 jours, mais applique une logique de séjour consécutif ou cumulé sur deux ans.
  • La notion de résidence habituelle et de séjour temporaire prolongé est centrale.
  • L’acquisition du domicile fiscal peut entraîner une imposition immédiate, indépendamment du nombre de jours passés.

Pour aller plus loin, consultez les ressources officielles du Servicio de Impuestos Internos (SII) du Chili pour les textes à jour et les formulaires nécessaires.

Related Posts