Attribution d’actifs en société au Panama : Ce qui relève (ou pas) du pénal en 2025

Vous envisagez de relocaliser votre entreprise ou résidence au Panama pour optimiser votre fiscalité et préserver votre liberté individuelle ? Vous n’êtes pas seul : de nombreux entrepreneurs et digital nomads cherchent à comprendre les subtilités du cadre légal panaméen, notamment en matière d’utilisation des actifs de société. Naviguer dans la réglementation peut sembler complexe, surtout lorsqu’il s’agit d’éviter les pièges liés à l’abus de biens sociaux. Voici une analyse claire et actualisée (2025) des politiques panaméennes, basée sur les textes officiels et les pratiques en vigueur.

Cadre légal de l’utilisation des actifs de société au Panama

Au Panama, la gestion des biens d’entreprise est principalement encadrée par le Code de Commerce et la Loi 32 de 1927 sur les sociétés anonymes (texte officiel). Contrairement à de nombreux pays européens, l’utilisation des actifs de la société à des fins personnelles par un actionnaire unique ou un administrateur n’est pas automatiquement considérée comme une infraction pénale.

Responsabilité pénale : une exception, pas la règle

En 2025, la responsabilité pénale pour abus de biens sociaux au Panama est limitée à des cas spécifiques. Selon les articles 214 à 217 du Code pénal (source officielle), une poursuite pénale n’est engagée que s’il y a :

  • Fraude avérée
  • Détournement de fonds (délit d’« appropriation illicite »)
  • Préjudice causé à des tiers (créanciers, associés, etc.)

En l’absence de ces éléments, l’utilisation des biens de la société relève du domaine civil ou administratif, et non du pénal.

Tableau récapitulatif : Responsabilité en cas d’abus de biens sociaux au Panama (2025)

Situation Responsabilité pénale Responsabilité civile/administrative
Usage personnel sans fraude ni préjudice à des tiers Non Oui
Usage avec fraude ou préjudice à des tiers Oui (Articles 214-217 du Code pénal) Oui

Exemple concret : administrateur unique et biens sociaux

Imaginons un entrepreneur digital qui détient 100% des parts de sa société panaméenne et utilise une voiture de société pour des déplacements personnels. Tant qu’aucun tiers n’est lésé et qu’il n’y a pas de fraude, il ne risque pas de poursuites pénales. En revanche, si l’utilisation porte préjudice à un créancier ou s’accompagne d’une falsification de documents, la responsabilité pénale pourrait être engagée.

Checklist : Sécuriser l’utilisation des actifs de société au Panama

  1. Pro Tip : Documentez chaque utilisation d’un actif de la société (véhicule, carte bancaire, etc.) pour distinguer usage professionnel et personnel.
  2. Pro Tip : Évitez tout montage qui pourrait léser un tiers (créancier, associé minoritaire, etc.).
  3. Pro Tip : Consultez régulièrement les textes officiels, notamment la Gaceta Oficial, pour rester à jour sur les évolutions réglementaires en 2025.
  4. Pro Tip : En cas de doute, privilégiez la transparence et la traçabilité des opérations pour éviter tout soupçon de fraude.

Résumé et ressources complémentaires

En 2025, le Panama offre un cadre relativement souple pour l’utilisation des actifs de société, tant que l’on reste dans les limites de la loi et que l’on évite tout préjudice à des tiers. La criminalisation de l’abus de biens sociaux n’est pas automatique, ce qui en fait une juridiction attractive pour les entrepreneurs en quête d’optimisation et de liberté. Pour approfondir, consultez les textes officiels :

Restez informé et adoptez une gestion rigoureuse pour profiter pleinement des avantages du Panama tout en minimisant vos risques juridiques.

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