Ce guide présente les principales caractéristiques de l’imposition sur les sociétés en Italie, y compris les taux standards, les surtaxes applicables en 2025 et les modalités d’assujettissement pour les entreprises. Les informations sont directement extraites des chiffres officiels actuellement en vigueur afin de faciliter la compréhension du régime fiscal corporate italien.
Taux d’imposition des sociétés en Italie : données 2025
Comme attendu dans une juridiction à la fiscalité reconnue pour sa complexité, l’Italie applique une structure d’imposition corporative claire avec certains éléments de progressivité via des surtaxes sectorielles. L’impôt sur les sociétés (« IRES ») est calculé sur la base du résultat comptable, ajusté selon certaines règles fiscales italiennes.
| Type de prélèvement | Taux (%) | Monnaie (EUR) | Remarques |
|---|---|---|---|
| Taux standard IRES | 24 % | € | Impôt sur les résultats des sociétés |
| IRAP (Impôt régional sur la production) | 3,9 % | € | Taux standard ; peut varier selon les régions |
| Surtaxe pour sociétés coquilles | 10,5 % | € | En sus du taux IRES pour les sociétés dites « coquilles » (« shell companies ») |
| Taux maximum total (société coquille) | 34,5 % | € | IRES + surtaxe sociétés coquilles |
Assiette et méthode de calcul
L’impôt sur les sociétés est calculé sur la base du revenu imposable, avec une méthode d’évaluation uniforme pour toutes les entreprises, indépendamment de leur taille ou secteur (taux unique). L’assiette est strictement corporate et le système ne prévoit pas de tranches progressives en dehors des surtaxes sectorielles ou exceptionnelles mentionnées ci-dessus. Il n’est pas prévu de durée minimale ou maximale de détention pour bénéficier d’éventuelles exonérations sur ce régime corporatif spécifique en 2025 ; ces informations ne sont ni précisées ni publiquement disponibles.
Surtaxes et particularités locales
Deux surtaxes peuvent venir s’ajouter à l’IRES :
- IRAP (3,9 %) : Impôt régional sur la production applicable à la plupart des entreprises et calculé sur une base distincte du bénéfice net. Le taux peut varier en fonction de la région où l’activité économique est exercée.
- Surtaxe pour sociétés coquilles (10,5 %) : Appliquée lorsque l’entité est qualifiée de « shell company » selon la définition fiscale italienne, ce qui porte la charge globale possible à 34,5 %.
Le cumul de ces prélèvements fait de l’Italie une juridiction où l’optimisation de la structure corporative revêt une importance particulière, notamment pour les sociétés patrimoniales et holdings passives.
Vue d’ensemble du régime d’imposition corporate
Voici un résumé condensé des aspects pratiques de l’impôt sur les sociétés pour l’année 2025 :
| Élément | Détail |
|---|---|
| Type de taux | Unique (flat) |
| Assiette fiscale | Résultat corporate (comptable/fiscal) |
| Taux IRES | 24 % (€) |
| Surtaxes | IRAP: 3,9 % (€); Société coquille: 10,5 % (€) |
| Tranches | Non applicable |
| Durée minimale/maximale de détention | Non spécifiée |
Pro Tips pour optimiser l’imposition corporate en Italie
- Évaluez précisément votre risque d’être qualifié de « società di comodo » (société coquille) : le seuil légal reste strict et l’application du taux combiné (34,5 %) peut s’avérer significative.
- Analysez l’IRAP régionale applicable avant d’implanter votre activité pour tirer parti d’éventuels taux préférentiels à l’échelle locale.
- Un suivi fiscal expert et une documentation robuste facilitent la défense de la substance économique en cas de contrôle de l’administration fiscale italienne.
- Vérifiez les conventions internationales applicables afin d’éviter la double imposition, notamment si le groupe détient des filiales hors d’Italie.
- Utilisez la devise locale pour vos prévisions fiscales, mais surveillez également l’incidence de conversion en USD (taux indicatif : 1 EUR ≈ 1,10 USD).
Sources officielles et ressources complémentaires
Pour un accès direct aux textes réglementaires et actualités fiscales, consultez le site principal de l’Agenzia delle Entrate (l’administration fiscale italienne).
En résumé, l’Italie maintient en 2025 une pression fiscale notable sur les bénéfices des sociétés, avec une structure fondée sur un taux unique et des surtaxes selon le profil ou la localisation régionale de l’entité. La vigilance sur la qualification de la société et le choix de la région restent des leviers d’optimisation essentiels. Maîtriser ces caractéristiques est crucial pour anticiper la charge effective et mieux piloter la gestion fiscale de son entreprise sur le territoire italien.