Cette page détaille les principales conditions et modalités d’exercice du statut de sole trader (« entreprise individuelle ») en Nouvelle-Zélande en 2025. Sont couverts : disponibilité du statut, modalités d’imposition, obligations déclaratives, ainsi que les seuils clés à prendre en compte.
Disponibilité du statut « Sole Trader » en Nouvelle-Zélande
En Nouvelle-Zélande, toute personne physique peut librement lancer une activité indépendante sous le statut de sole trader. Ce statut est accessible tant aux citoyens résidents qu’aux personnes remplissant les conditions normales d’enregistrement. Il permet de facturer des clients et d’opérer sans devoir créer une entité légale distincte.
Le sole trader est entièrement responsable des dettes et engagements contractés dans le cadre de l’activité. Cette simplicité de création et de gestion explique en grande partie la large adoption du statut dans le pays.
Régime fiscal applicable au statut de sole trader
En tant que sole trader, les revenus professionnels sont imposés selon les tranches d’impôt sur le revenu des personnes physiques. Le chiffre d’affaires est également soumis à la GST (Goods and Services Tax, équivalent de la TVA) uniquement si le seuil de 60 000 NZD est franchi sur une année.
| Tranche de revenu (NZD) | Taux d’imposition (%) | Montant en USD (conversion 1 NZD ≈ 0,60 USD) |
|---|---|---|
| 0 – $14 000 | 10,5 % | $0 – $8 400 |
| $14 001 – $48 000 | 17,5 % | $8 401 – $28 800 |
| $48 001 – $70 000 | 30 % | $28 801 – $42 000 |
| $70 001 – $180 000 | 33 % | $42 001 – $108 000 |
| Plus de $180 000 | 39 % | Plus de $108 000 |
Note : conversion de 1 NZD ≈ 0,60 USD, valeur indicative 2025.
Obligations déclaratives
Les sole traders doivent remplir chaque année une déclaration de revenus personnelle (formulaire IR3). Ils ont la possibilité de déduire l’ensemble des charges et dépenses professionnelles réellement engagées pour l’activité.
En cas de dépassement du seuil de 60 000 NZD (env. 36 000 USD) en chiffre d’affaires annuel, l’enregistrement à la GST (15 %) devient obligatoire.
Présentation synthétique du statut « Sole Trader » en Nouvelle-Zélande
| Critère | Condition / Taux / Montant |
|---|---|
| Nom du statut | Sole Trader |
| Entité légale distincte | Non |
| Responsabilité | Personnelle et illimitée |
| Fiscalité | Barème progressif impôt sur le revenu des particuliers (voir tableau ci-dessus) |
| Déclaration fiscale | Déclaration IR3 annuelle |
| Enregistrement à la GST | Obligatoire au-delà de 60 000 NZD / an |
| Charges déductibles | Oui, dépenses professionnelles admises |
Conseils pratiques pour les sole traders en Nouvelle-Zélande
- Anticipez le seuil de chiffre d’affaires GST : si vous approchez des 60 000 NZD, préparez l’enregistrement à la GST en avance pour éviter toute pénalité.
- Conservez une documentation précise de toutes vos dépenses professionnelles : cela facilitera la déclaration IR3 et maximisera vos déductions fiscales.
- Adaptez votre facturation dès que vous devenez assujetti à la GST en affichant clairement la taxe sur vos factures.
- Surveillez les éventuels changements de barème pour chaque nouvelle année fiscale, car les seuils et taux peuvent évoluer.
- Séparez vos finances personnelles et professionnelles via un compte dédié, même si la législation ne l’impose pas : cela simplifie la gestion fiscale et comptable.
Sources officielles et liens utiles
En résumé, la Nouvelle-Zélande offre un cadre simple et transparent pour opérer en entreprise individuelle avec le statut de sole trader. L’absence d’entité séparée réduit les coûts et la charge administrative. La gestion fiscale s’effectue via le barème progressif standard de l’impôt sur le revenu, et la GST ne s’applique qu’au-delà du seuil national. Il demeure impératif de suivre l’évolution de la législation locale pour rester parfaitement en conformité.