L’article suivant présente la structure complète de la résidence fiscale des particuliers en Égypte pour l’année 2025. Vous trouverez un aperçu précis des critères en vigueur, des seuils, ainsi que les règles spéciales applicables selon les données officielles disponibles.
Critères principaux de résidence fiscale en Égypte
La fiscalité égyptienne pour les particuliers repose sur plusieurs critères. Les conditions de résidence fiscale déterminent quand une personne est soumise à l’imposition sur ses revenus mondiaux. Vous trouverez ci-dessous le cadre réglementaire tel qu’appliqué en 2025 :
| Critère | Statut | Détail |
|---|---|---|
| Minimum de jours de séjour sur le territoire | 0 jour | Aucun minimum requis mais voir les autres règles ci-dessous pour déterminer la résidence fiscale. |
| Présence physique (règle de 183 jours) | En vigueur | Présence de 183 jours (consécutifs ou non) en Égypte au cours d’une période de 12 mois. |
| Résidence habituelle | En vigueur | La résidence habituelle en Égypte, mesurée sur la durée et la stabilité de la présence, peut entraîner la résidence fiscale même sans les 183 jours. |
| Centre des intérêts économiques | Non applicable | Ce critère n’est pas retenu par la loi égyptienne pour la résidence fiscale. |
| Centre des intérêts familiaux | Non applicable | Le centre de la vie familiale n’est pas considéré dans le cadre égyptien. |
| Citoyenneté comme critère | Non applicable | La citoyenneté, isolément, ne rend pas résident fiscal sauf exception listée ci-dessous. |
| Séjour temporaire étendu | Non applicable | Pas de régime spécifique lié à la prolongation d’un séjour temporaire. |
Règle complémentaire : Citoyens égyptiens travaillant à l’étranger
L’une des règles spécifiques du système fiscal égyptien concerne les citoyens égyptiens exerçant leurs fonctions à l’étranger :
- Un citoyen égyptien est considéré comme résident fiscal s’il reçoit ses revenus d’une institution ou du Trésor égyptien, quel que soit son lieu de séjour ou résidence physique.
Cette règle s’applique indépendamment d’une présence effective en Égypte ou d’un dépassement du seuil des 183 jours.
Exemples pratiques pour 2025
Voici quelques cas typiques d’application des règles :
- Un expatrié non-égyptien effectue 190 jours cumulés en Égypte au cours des 12 derniers mois : il sera résident fiscal en Égypte selon la règle des 183 jours.
- Un citoyen égyptien basé à Dubaï perçoit un salaire payé par une ambassade égyptienne : il reste pleinement résident fiscal égyptien, peu importe sa durée de séjour hors d’Égypte.
- Un individu sans attache économique majeure, ni résidence habituelle, ni séjour dépassant 183 jours dans l’année : il ne sera pas résident fiscal.
Récapitulatif des règles clés en 2025
| Situation | Résident fiscal en Égypte ? |
|---|---|
| Présence supérieure à 183 jours (12 mois glissants) | Oui |
| Résidence habituelle en Égypte | Oui |
| Citoyen égyptien recevant un revenu depuis le Trésor égyptien, peu importe la localisation physique | Oui |
| Séjour de courte durée, sans résidence habituelle | Non |
Pro Tips pour gérer sa résidence fiscale en Égypte
- Surveillez précisément le nombre de jours passés en Égypte chaque année : au-delà de 183 jours, la résidence fiscale est automatique.
- Gardez des preuves documentées de votre résidence principale si vous souhaitez éviter la qualification de résident fiscal sur la base de la résidence habituelle.
- Pour les citoyens égyptiens à l’étranger, identifiez bien la source de vos revenus : tout versement en provenance du Trésor ou d’une institution nationale implique la résidence fiscale égyptienne.
- Restez informé via le site officiel du gouvernement égyptien (mof.gov.eg) pour vérifier d’éventuelles évolutions réglementaires.
Points clés à retenir
L’accès à la résidence fiscale en Égypte en 2025 est majoritairement fondé sur la durée de présence physique, la notion de résidence habituelle, et une règle spécifique pour les citoyens égyptiens salariés par le Trésor national. L’absence de critères liés au centre d’intérêts économiques ou familiaux simplifie l’évaluation comparativement à d’autres juridictions. Garder une trace claire de votre statut et de vos flux de revenus demeure essentiel dans ce contexte réglementaire.