Ce guide présente le cadre de l’impôt sur le revenu des personnes physiques en Grèce pour l’année 2025, en se concentrant sur la structure des taux applicables, les bases d’évaluation et les points essentiels à connaître pour les professionnels et investisseurs internationaux.
Cadre de l’impôt sur le revenu en Grèce : taux progressifs et structure
Le régime grec d’imposition du revenu des particuliers repose sur un système progressif, avec des taux croissants selon le montant déclaré. L’assiette imposable est composée du revenu global du contribuable.
En 2025, les tranches et taux d’imposition sur le revenu en Grèce sont structurés comme suit :
| Tranche de revenu annuel (EUR) | Taux (%) |
|---|---|
| 0 € – 10 000 € | 9 % |
| 10 001 € – 20 000 € | 22 % |
| 20 001 € – 30 000 € | 28 % |
| 30 001 € – 40 000 € | 36 % |
| Au-delà de 40 000 € | 44 % |
Aucune majoration ni surtaxe n’est mentionnée pour l’année 2025. On observe ainsi une gradation notable : chaque tranche supérieure est imposée à un taux sensiblement plus élevé, typique des régimes progressifs pratiqués dans de nombreux pays de l’Union européenne.
Modalités d’évaluation de l’impôt sur le revenu en Grèce
La base d’imposition repose sur le revenu total du contribuable, qu’il soit issu d’une activité salariée, indépendante, de pensions, ou d’autres sources. Les modalités précises de déclaration et d’évaluation sont régies par l’administration fiscale grecque. À ce jour, les autorités n’ont pas communiqué de taux forfaitaires spécifiques, se contentant du barème exposé ci-dessus. Pour tout complément d’information ou pour les instructions pratiques de déclaration, il convient de consulter le site officiel de l’administration fiscale grecque : www.aade.gr
Barème fiscal progressif : points particuliers à noter
- Taux progessifs : les revenus les plus élevés sont fortement imposés, jusqu’à 44 % au-delà de 40 000 € par an.
- Absence de surtaxes ou déductions précisées : aucune information complémentaire sur d’éventuelles majorations n’a été diffusée pour 2025.
- Assiette large : la notion de « revenu » couvre l’ensemble des revenus du foyer.
Comparaison des tranches par impact fiscal
Pour apprécier concrètement la progressivité, voici quelques exemples de taux marginal :
- Un revenu annuel de 15 000 € verra 10 000 € taxés à 9 % puis 5 000 € à 22 %.
- Un revenu annuel de 45 000 € sera réparti sur l’ensemble des tranches, avec la part excédant 40 000 € imposée à 44 %.
Pour obtenir un aperçu chiffré en dollar américain, le taux de change utilisé ici est de 1 EUR = 1,08 USD (taux indicatif début 2025) : par exemple, 40 000 € = 43 200 USD.
Pro Tips pour optimiser sa fiscalité personnelle en Grèce
- Anticipez toute montée de tranche : surveillez votre cumul de revenus pour éviter de franchir une barre entraînant une taxation marginale plus élevée.
- Vérifiez systématiquement les modalités déclaratives grecques sur le portail officiel afin de rester informé d’éventuelles évolutions réglementaires.
- Considérez des arbitrages de revenus différés, ou des options de défiscalisation légitimes, afin d’optimiser la charge fiscale totale selon votre situation familiale ou patrimoniale.
- Gardez une trace complète de vos sources de revenus , car les autorités grecques considèrent comme imposables l’ensemble des revenus du foyer fiscal.
- Envisagez une consultation experte si vos sources de revenus sont multiples (internationales, immobilières, dividendes, etc.), les règles d’assiette pouvant varier selon la provenance.
Récapitulatif et éléments essentiels à retenir
Le système d’imposition sur le revenu en Grèce pour 2025 se distingue par un barème progressif composé de cinq tranches, dont le taux marginal culmine à 44 % au-delà de 40 000 € (43 200 USD). Aucune information n’a été communiquée au sujet d’éventuelles surtaxes ou abattements additionnels. Pour tout changement réglementaire, le site officiel www.aade.gr reste la source de référence.
En résumé, toute personne disposant de revenus en Grèce doit anticiper un système fiscal structuré et progressif, où l’anticipation du franchissement de tranche et un suivi précis des obligations déclaratives sont essentiels pour limiter la charge finale.